Les cages en batterie et les cages de gestation sont deux des plus cruelles formes institutionnalisées de production animale, et des groupes comme CETFA – ainsi qu’un nombre croissant de Canadiens – travaillent dur pour mettre un terme à leur utilisation.

L’année dernière, pour tenter de convaincre l’un des épiciers canadiens de s’éloigner de ces méthodes cruelles d’ élevage, Clint Robertson, membre de Calgary Co-op, a présenté la motion suivante:  » Que Calgary Co-op élimine la vente d’œufs et de porc provenant d’animaux élevés dans des cages de confinement intensif (cage de gestation et cages en batterie) au cours des trois prochaines années, puisque ce type de confinement intensif est largement reconnu comme inhumain, et qu’au cours de cette période transitoire, Calgary Co-op travaille avec ses fournisseurs pour trouver des produits alternatifs qui ne proviennent pas d’animaux élevés dans ces types de cages de confinement intensif ».

La motion a été modifiée pour lire « au cours des cinq prochaines années » (au lieu de « au cours des trois prochaines années »), mais a autrement été approuvée par une large majorité durant un vote des membres lors de l’AGA de mars 2013. Cependant, cette motion n’a pas encore été mise en œuvre car elle doit d’abord être approuvée par le Conseil d’Administration de la coopérative.

Récemment, le PDG de la coopérative, Deane Collinson, a donné une entrevue pour un article de Canadian Grocer. Dans son entrevue, Mr. Collinson reconnaît l’intérêt croissant du public pour le bien-être des animaux et, par conséquent, prend l’engagement qu’ « au cours des cinq prochaines années, nous [Calgary Co-op] allons éliminer les œufs et les produits de porc provenant d’exploitations agricoles qui utilisent des cages de confinement intensif« .

Bien que l’engagement de Mr. Collinson semble indiquer que la motion de mars 2013 sera approuvée par le Conseil d’administration de la coopérative, CETFA craint que l’utilisation de l’expression «cages de confinement intensif » signifie qu’un autre forme cruelle de confinement, connue sous le nom de cages « aménagées », continue d’être autorisée.

Les cages  » aménagées » fournissent des perchoirs, des nids et d’avantage d’espace pour les animaux. Cependant, l’espace disponible pour la nidification ou pour se percher est si limité que les poules sont forcées à entrer en compétition pour l’accès à ces ressources. En outre, des enquêtes dans les élevages utilisant des cages « aménagées » ont montré que les nids et perchoirs sont souvent enlevés par les producteurs d’œufs qui ne veulent pas prendre le temps de les nettoyer. L’espace supplémentaire alloué continue d’être insuffisant pour permettre aux poules de se promener, d’étendre leurs ailes, de se retourner sans difficulté ou d’exprimer d’autres comportements naturels tels que prendre des bains de poussière. Ces cages continuent aussi de priver les animaux de quelconque accès à l’extérieur. Enfin, les poules élevées dans des cages « aménagées » sont toujours susceptibles d’être débecquées. La réalité est donc que les cages  » aménagées » sont toujours de cruels systèmes de confinement intensif.

Nous vous demandons donc de contacter poliment les directeurs de la coopérative de Calgary, et de leur demander de confirmer l’engagement de la coopérative pour l’élimination de l’approvisionnement d’œufs et de porc provenant d’exploitations agricoles qui utilisent des cages de confinement intensif en adoptant à la prochaine AGA du 10 mars la motion présentée par Mr. Robertson, et en veillant à ce que l’élimination adoptée exclue non seulement les cages en batterie, mais aussi les cages «aménagées ».

Vous pouvez envoyer votre lettre par courriel à: governance@calgarycoop.com ou par courrier à:

Calgary Co-operative Association Limited
110 , 151 86e Avenue SE , Calgary , AB T2H 3A5

Merci de vous tenir avec nous pour aider les animaux de ferme au Canada.