UNE CHERCHEUSE EN LAITERIE CONSEILLE AUX PRODUCTEURS DE GARDER LEUR PRATIQUES CACHÉES

UNE CHERCHEUSE EN LAITERIE CONSEILLE AUX PRODUCTEURS DE GARDER LEUR PRATIQUES CACHÉES

Lors d’un récent webinaire organisé par le Conseil national de la santé et du bien-être des animaux d’élevage, le Dr Marina von Keyserlingk, professeurE en bien-être animal à l’Université de la Colombie-Britannique, a avisé les producteurs de lait que les efforts visant à « éduquer » le public peuvent se retourner contre eux, citant une étude de l’UBC sur les perceptions du public concernant les pratiques laitières, dans laquelle les participants « ont en fait perdu confiance dans les méthodes de production après avoir vu une laiterie en activité et avoir été informés avec précision de ses diverses pratiques ». Elle a ajouté :

« Éduquer le public, je ne pense pas que ça va marcher. Je pense que l’un des plus grands risques pour l’agriculture animale est que le public découvre des pratiques dont il n’avait aucune idée et qu’il en soit choqué. »

Les déclarations de la Dr. von Keyserlingk confirment ce que le public soupçonne d’être derrière l’introduction de la récente législation Ag-Gag destinée à criminaliser l’exposition des pratiques de l’agriculture animale.

Les acteurs de l’agriculture animale parlent beaucoup de la licence sociale et de ce qui peut être fait pour la maintenir. Il serait certainement beaucoup plus simple d’améliorer les pratiques que d’essayer frénétiquement d’adopter une législation qui ne résistera pas à un examen approfondi.